Vérité (Wahrheit) :

La définition nominale de la vérité est l'accord de la connaissance avec son objet (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale des éléments, 2°partie, intro III, p80).

"C'est dans l'accord avec les lois de l'entendement que consiste le formel de toute vérité" (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, dialectique transcendantale, Intro I, p252).

La vérité repose sur l'accord avec l'objet, et, par conséquent, par rapport à cet objet, les jugements de tout entendement doivent être d'accord (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale de la méthode, Canon de la raison pure, Sec 3, p551).

Si la vérité est l'accord de la connaissance avec son objet, il ne peut être question que des conditions formelles de la vérité empirique (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, ch 2, sec 3, p184).

Or comme nous n'avons pas d'autres sources de connaissances que ces deux là, il s'ensuit que l'erreur n'est produite que par l'influence inaperçue de la sensibilité sur l'entendement, cette influence fait que les principes subjectifs du jugement se confondent avec les principes objectifs et les font dévier de leur destination.

Du principe de la sensibilité comme principe de la vérité et de l'erreur :

La sensibilité soumise à l'entendement et regardée comme l'objet auquel celui-ci applique sa fonction est la source des connaissances réelles, mais cette même sensibilité, en tant qu'elle influe sur l'acte même de l'entendement et le détermine à juger, est le principe de l'erreur (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, dialectique transcendantale, Intro I, p252).

Volonté (Wille) :

C'est la volonté qui ne peut déterminée que par des impulsions sensibles, c'est-à-dire pathologiquement (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale de la méthode, Canon de la raison pure, Sec 1, p541).