Portrait d'Emmanuel Kant Introduction à la philosophie critique d'Emmanuel Kant
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Königsberg en 10 images Chronologie contemporaine à Kant
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Vocabulaire théorique :

N : Nature (Natur) :, Nécessaire :, Nécessité (Notwendigkeit) :, Négatif (Negativ) :

Nature (Natur) :

La nature n'est en soi qu'un ensemble de phénomènes, elle n'est donc pas une chose en soi, mais simplement une multitude de représentations de l'esprit.

C'est l'aperception transcendantale qui permet de la voir comme un objet de toute expérience possible, c'est en effet dans cette unité (de l'aperception transcendantale) seule que nous puissions connaître cette unité a priori et comme nécessaire autrement nous devrions y renoncer si elle était donnée en soi, indépendamment des premières sources de notre pensée (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch 2, p128).

Un monde s'appelle nature, en tant qu'il est considéré comme un tout dynamique, et qu'on ne recourt pas ici à l'agrégation, dans l'espace ou dans le temps, pour le réaliser à titre de quantité, mais à l'unité de l'existence des phénomènes.

 

Tout ce que la nature établit elle-même est bon à quelque fin (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale de la méthode, Discipline de la raison pure, Sec 2, p510).

La nature, dans ce qui intéresse tous les hommes sans distinction ne peut être accusée de distribuer partialement ses dons, et que, par rapport aux fins essentielles de la nature humaine la plus haute philosophie ne peut pas conduire plus loin que ne le fait la direction qu'elle a confié au sens commun (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale de la méthode, Canon de la raison pure, Sec 3, p557).

De l'unité de la nature : L'unité de la nature doit être une unité nécessaire, c'est-à-dire certaine a priori de la liaison des phénomènes. Autrement nous ne pourrions mettre en avant a priori une unité synthétique, si les sources originaires de connaissance de notre esprit ne contenaient pas a priori des principes subjectifs d'une telle unité et si ces conditions subjectives n'étaient pas en même temps objectivement valable, étant les principes de la possibilité de reconnaître en général un objet dans l'expérience (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch 2, p140 1° éd.).

 

De la nature en tant que matière : La nature prise adjectivement signifie l'enchaînement des déterminations d'une chose opéré suivant un principe interne de la causalité. On parle de la nature de la matière fluide, du feu, etc. De la nature comme un tout subsistant : On entend par nature prise substantivement (materialiter) l'ensemble des phénomènes, en tant que ceux-ci, en vertu d'un principe interne de la causalité, s'enchaînent universellement. Quand on parle des choses de la nature on a donc dans la pensée un tout subsistant (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Dialectique transcendantale, Livre II, ch 2, Sec 1, p334).

 

Nécessaire :

L'inconditionné dans l'existence s'appelle le nécessaire.

La nécessité naturelle : "La nécessité inconditionnée des phénomènes peut s'appeler nécessité naturelle" (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Dialectique transcendantale, Livre II, ch 2, Sec 1, p334).

 

Nécessité (Notwendigkeit) :

"Toute nécessité a toujours pour fondement une condition transcendantale" (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch 2, p119 1°éd).

 

Négatif (Negativ) :

Du négatif en général : les jugements qui sont négatifs, non seulement au point de vue de leur forme logique, mais aussi quant à leur matière, ne jouissent auprès du désir de savoir qu'ont les hommes d'aucune considérations particulières.

On peut exprimer logiquement sous forme négative, toutes les propositions que l'on veut, mais relativement au contenu de notre connaissance en général, quant à la question de savoir si elle est étendue ou restreinte par un jugement, les propositions négatives n'ont pas d'autre fonction que d'empêcher l'erreur.

Aussi les propositions négatives, qui doivent prévenir une fausse connaissance, là où il n'y a jamais d'erreur possible, tout en demeurant très vraies, sont-elles pourtant vide, et n'étant plus appropriées à leur but, elles sont ridicules.

De la positivité du négatif :

Mais là où les bornes de notre connaissance possible sont très étroites, l'inclination à juger grande, l'apparence qui s'offre, très trompeuse, et le préjudice causé par l'erreur considérable, une instruction négative, qui ne sert qu'à nous préserver des erreurs a encore plus d'importance que mainte instruction positive par où notre connaissance pourrait acquérir de l'accroissement (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale de la méthode, Discipline de la raison pure, Intro, p491).

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