Portrait d'Emmanuel Kant Introduction à la philosophie critique d'Emmanuel Kant
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Vocabulaire théorique :

J : Jugement (Urteil) :, Juste (Recht, rectum) :

Jugement (Urteil) :

"Le jugement est donc la connaissance médiate d'un objet, par conséquent la représentation d'une représentation de cet objet" (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch1, p87).

 

Le jugement est la manière de ramener des connaissances données à l'unité objective de l'aperception (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch 2, §19, p119).

 

Dans tous jugement il y a un concept qui est valable pour plusieurs concepts et qui parmi eux comprend aussi une représentation donnée, à laquelle enfin se rapporte à l'objet.

 

Ex : Tous les corps sont divisibles, le concept du divisible s'applique à divers autre concepts parmi lesquels il se rapporte en particulier à celui de corps, celui-ci, à son tour, à certains phénomènes qui se présentent à nous.

 

Tous les jugements sont des fonctions de l'unité parmi nos représentations, puisqu'à une représentation immédiate se substitue une représentation plus élevée qui contient la première ainsi que plusieurs autres et qui sert à la connaissance de l'objet, de sorte que beaucoup de connaissances possibles sont réunies en une seule.

C'est le pouvoir de subsumer sous des règles, c'est-à-dire de décider si une chose est ou n'est pas soumise à une règle donnée (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, p148).

Il n'y a donc pas de règle au jugement : si l'entendement est capable d'être instruit et armé par des règles, le jugement est un don particulier qui ne peut pas du tout être appris, mais seulement exercé. Aussi le jugement est-il la marque spécifique de ce qu'on nomme le bon sens et au manque de quoi aucun enseignement ne peut suppléer.

Jugement affirmatif : Dans tous les jugements où est pensé le rapport d'un sujet à un prédicat, ce rapport est possible de deux manières : Jugement analytique ou jugement explicatif : C'est lorsque le prédicat B appartient au sujet A comme quelque chose qui est contenu implicitement dans ce concept A.

Ainsi les jugements affirmatifs sont analytiques quand la liaison du prédicat au sujet y est pensé par identité. Ces jugements n'ajoutent rien au concept du sujet par le moyen du prédicat, mais ne font que le décomposer par l'analyse en ces concepts partiels qui ont été déjà pensés en lui.

 

Ex : Tous les corps sont étendus ; c'est un jugement analytique car je n'ai pas besoin de sortir du concept que je lie au mot corps, pour trouver l'étendue unie à lui, mais je n'ai qu'à décomposer ce concept c'est-à-dire prendre conscience du divers que je pense en lui, pour y trouver ce prédicat.

 

"Les jugement synthétiques n'étendent pas du tout nos connaissances, mais seulement développent le concept que j'ai déjà et me le rendent intelligible à moi-même" (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p38).

 

Jugement synthétique ou jugement extensif ou encore jugement d'expérience : C'est lorsque le prédicat B est entièrement en dehors du concept A.

Ainsi on doit appeler les jugements synthétiques ceux en qui la liaison du sujet est pensée sans identité. Ces jugements ajoutent au concept du sujet un prédicat qui n'avait pas été pensé en lui et qu'on aurait pu en tirer par aucun démembrement.

 

Ex : Tous les corps sont pesants ; le prédicat est ici tout à fait différent de ce que je pense dans le simple concept d'un corps en général, l'adjonction de ce prédicat donne un jugement synthétique.

 

"Dans les jugements synthétiques, je dois avoir en dehors du concept quelque chose encore (X) sur quoi l'entendement s'appuie pour reconnaître qu'un prédicat qui n'est pas contenu dans ce concept lui appartient cependant" (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p38).

 

Dans les jugements empiriques ou d'expériences cet X est expérience complète de l'objet que je pense par le concept A, lequel ne constitue qu'une partie de cette expérience.

 

"L'expérience est donc cet X qui est en dehors du concept A et sur lequel se fonde la possibilité de la synthèse du prédicat B de la pesanteur avec le concept A" (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p39).

 

Passage du jugement synthétique au jugement synthétique a priori : Mais dans le jugement synthétique a priori, je suis entièrement privé du moyen de l'expérience, car quel est cet X, sur quoi s’appuie l'entendement, quand il croit trouver, hors du concept de A, un prédicat B qui lui est étranger, mais qui est toutefois lié à ce concept? Ce ne peut pas être l'expérience, puisque c'est non seulement avec plus de généralité que l'expérience n'en peut fournir, mais aussi avec l'expression de la nécessité, par suite entièrement a priori et par simples concepts, que le principe en question ajoute cette seconde représentation de la première.

Or sur de tels principes synthétiques, c'est-à-dire extensifs repose la fin tout entière de notre connaissance a priori spéculative car les principes analytiques sont importants et nécessaires, mais seulement pour arriver à cette clarté des concepts requise pour une synthèse sûre et étendue, comme pour une acquisition réellement nouvelle (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p39-40).

Il faut donc découvrir le principe de la possibilité de jugements synthétiques a priori, envisager les conditions qui en rendent possible chaque espèce et ranger toute cette connaissance en un système comprenant ses sources originaire, ses divisions, son étendue et ses limites (Critique de la raison pure, Intro 2°ed., p40).

 

"Dans toutes les sciences théoriques de la raison sont contenus, comme principes, des jugements synthétiques a priori" (Critique de la raison pure, Intro 2°ed., p40).

 

C'est pourquoi les jugements mathématiques sont tous synthétiques. En ce sens ce sont toujours des jugements a priori puisqu’elles comportent la nécessité qu'on ne peut tirer de expérience (Critique de la raison pure, Intro 2°ed., p40).

Jugements synthétiques et science de la nature  : De même la science de la nature (physica) contient, à titre de principes, des jugements synthétiques a priori. En effet dans le concept de matière je ne pense pas la permanence, mais simplement la présence de cette matière dans l'espace par le fait qu'elle le remplit. Ainsi je dépasse réellement le concept de la matière pour y ajouter quelque chose a priori que je ne pensais pas en lui (Critique de la raison pure, Intro 2°ed., p42). Métaphysique et connaissance synthétiques a priori  : Ainsi dans la métaphysique il doit y avoir des connaissances synthétiques a priori. Il s'agit d'étendre notre connaissance a priori, et pour y arriver nous devons nous servir de principes capables d'ajouter au concept donné quelque chose qui n'y était pas contenu, et nous élever par des jugements synthétiques a priori si loin que l’expérience même ne peut nous suivre, par exemple dans la proposition : "le monde doit avoir un premier commencement, etc.". Ainsi, du moins quant à son but, la métaphysique se compose de pures propositions synthétiques a priori (Critique de la raison pure, Intro 2°ed., p42-43). Objet de la raison pure  : C'est pourquoi le vrai problème de la raison pure tient dans cette question : Comment des jugements synthétiques a priori sont-ils possibles?

 

Cela vient de la confusion entre les jugements analytiques et jugements synthétiques dont la solution de ce problème va dépendre le salut ou la ruine de la métaphysique.

La solution de ce problème implique la possibilité de l'usage pur de la raison dans l'établissement et dans le développement de toutes les sciences qui contiennent une connaissance théorique a priori des objets, c'est-à-dire la réponse à ces questions (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p43). :

 

Comment la mathématique pure est-elle possible?

Comment la physique pure est-elle possible?

 

Puisque ces sciences sont réellement données, il est convenable de se demander comment elles sont possibles, qu'elles doivent être possibles, c'est démontré par leur réalité. Mais pour ce qui concerne la Métaphysique, elle a fait peu de progrès jusqu'ici par le fait qu'aucun des système exposé n'ait atteint son but essentiel, de sorte que chacun a le droit de douter avec raison de sa possibilité.

Et pourtant cette espèce de connaissance doit être considérée comme donnée et la métaphysique, en tant que science, est réelle en tant que disposition naturelle (metaphysica naturalis), c'est pourquoi on peut poser la question suivante :

 

Comment la métaphysique est-elle possible, en tant que disposition naturelle?

 

C'est-à-dire, comment les questions que la raison pure se pose et qu'elle est poussée, par son propre besoin, à résoudre aussi bien qu'elle le peut, naissent-elles de la nature de la raison humaine en général?

 

Mais comme, jusqu'ici, toutes les fois qu'on a essayé de répondre à ces questions naturelles on a trouvé des contradictions inévitables, on ne peut s'en tenir à la simple disposition naturelle pour la métaphysique, c'est-à-dire au pouvoir rationnel pur lui-même duquel naît toujours une Métaphysique, il faut au contraire qu'il soit possible d'arriver en ce qui la regarde à la certitude ou de la connaissance ou de l'ignorance des objets, c'est-à-dire se prononcer, ou sur les objets de ses questions, ou sur le pouvoir ou l'impuissance de la raison de rien juger par rapport à elle, et, par suite, ou d'étendre avec confiance notre raison pure, ou de lui poser des bornes déterminées et sûres (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p44).

Cette dernière question, qui découle du problème général énoncé, pourrait fort justement se formuler ainsi :

 

Comment la métaphysique est-elle possible en tant que science?

 

Cette science a affaire à la raison elle-même, aux problèmes qui sortent entièrement de son sein qui lui sont proposés par sa propre nature, une fois donc qu'elle est parvenir à connaître intégralement son pouvoir par rapport aux objets que l'expérience peut lui présenter, il doit lui devenir facile de déterminer, d'une manière complète et sûre, l'étendue et les limites de l'usage qu'elle en peut tenter au-delà des bornes de toute expérience (Critique de la raison pure, Intro 1°ed., p45).

Valeur absolue du jugement :

 

"Quand nous ajoutons au concept du sujet la limitation d'un jugement, alors le jugement a une valeur absolue" (Critique de la raison pure, Théorie transcendantale des éléments, 1°partie, esthétique transcendantale, §3, p59).

 

Forme du jugement :

Si nous faisons abstraction de tout le contenu d'un jugement en général et que nous n'y considérions que la simple forme de l'entendement, nous trouvons que la fonction de la pensée dans ce jugement peut se ramener à quatre titres dont chacun se compose de trois moments (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch1, §9, p88).

 

Table du jugement :

1
Quantité des jugements :
Universels.
Particuliers.
2                                  Singuliers.                               3
Qualité :                                                                    Relation :
Affirmatifs.                                                                Catégoriques.
Négatifs.                                                                     Hypothétiques.
Indéfinis.                                       4                                   Disjonctifs.
Modalité :
Problématiques.
Assertoriques.
Apodictiques.
 

 

Remarque sur les relations de la pensée dans les jugements :

Dans les jugements les relations sont :

 

a) du prédicat au sujet (jugement catégorique) ; où il n'y a que deux concepts ;

b) du principe à sa conséquence (jugement hypothétique) ; où il y a deux jugements ; on ne cherche pas ici si deux propositions sont vraies en soi : la conséquence est la seule chose à laquelle on pense dans ce jugement.

c) de la connaissance divisée et de tous les membres de la division l'un par rapport à l'autre (jugement disjonctif), ou plusieurs jugements sont considérés l'un par rapport à l'autre. Le jugement disjonctif renferme un rapport de deux ou plusieurs propositions entre elles, non un rapport de conséquence, mais un rapport d'opposition logique, en tant que la sphère de l'une exclut celle de l'autre ; mais il contient cependant un rapport de communauté, en tant que ces propositions réunies remplissent la sphère de toute la connaissance dont il est question. Ce jugement implique donc un rapport entre les parties de la sphère d'une connaissance, puisque la sphère de chaque partie sert de complément à la sphère de l'autre pour tout l'ensemble de la connaissance divisée. Il y a donc dans un jugement disjonctif une certaine communauté des connaissances, qui constitue en ce qu'elles s'excluent réciproquement l'une l'autre tandis qu'elles déterminent cependant la vraie connaissance dans le tout par le fait même que dans leurs ensemble elles constituent le contenu total d'une unique connaissance donnée.

 

Remarque sur la modalité des jugements :

La modalité des jugements est une fonction tout à fait spéciale qui a ce caractère de ne contribuer en rien au contenu du jugement mais de ne concerner que la valeur de la copule par rapport à la pensée en général et on peut nommer ces trois fonctions de la modalité autant de moments de la pensée en général :

 

1. Les jugements sont problématiques lorsqu'on admet l'affirmation ou la négation comme simplement possibles (arbitraire) ;

Ainsi les deux jugements, dont le rapport constitue le jugement hypothétique, et dont l'action réciproque constitue le jugement disjonctif (membres de la division) ne sont tous les deux que problématiques. Ainsi, de tels jugements peuvent être, aussi, manifestement faux et cependant, pris en tant que problématiques, servir de conditions à la connaissance de la vérité.

La proposition problématique est donc celle qui n'exprime qu'une possibilité logique (qui n'est point objective), c'est-à-dire la liberté de prendre une telle proposition pour valable, une simple admission purement arbitraire de cette proposition dans l'entendement.

 

2. les jugements sont assertoriques lorsqu'on admet l'affirmation ou la négation comme simplement réelles (vraies) ;

 

La proposition assertorique exprime la réalité logique ou la vérité, c'est ainsi que dans un raisonnement hypothétique, l'antécédent est problématique dans la majeure, assertorique dans la mineure, et montre que la proposition est déjà liée à l'entendement en vertu de ses lois.

 

3. les jugements sont apodictiques lorsqu'on admet l'affirmation ou la négation comme simplement nécessaires.

 

La proposition apodictique conçoit le jugement assertorique déterminé par ces lois mêmes de l'entendement et par suite affirmant a priori, elle exprime ainsi une nécessité logique.

 

On peut donc attribuer ces trois fonctions de la modalités comme autant de moment de la pensée et assigner la pensée, dans le premier cas, comme une fonction de l'entendement, dans le second, comme une fonction du jugement, dans le troisième, comme une fonction de la raison (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch 1, §9, p90-92).

 

Sphère du jugement :

C'est l'ensemble de tout ce qui est contenu dans le jugement et elle est représentée comme un tout divisé en parties (les concepts subordonnés) (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre I, ch 1, §11, p97).

 

Jugement et aperception dans la seconde édition :

1. Le jugement est la manière de ramener des connaissances données à l'unité objective de l'aperception ;

 

Le rôle que joue la copule est dans ces jugements, c'est de distinguer l'unité objective de représentations données de leur unité subjective. Elle désigne le rapport de ces représentations à l'aperception originaire et leur unité nécessaire. En ce sens ces représentations se rapportent les unes aux autres, dans la synthèse des intuitions, grâce à l'unité nécessaire de l'aperception, c'est-à-dire suivant des principes qui déterminent objectivement toutes les représentations, en tant qu'ils peuvent en faire sortir une connaissance, et qui dérivent tous du principe de l'unité transcendantale de l'aperception. C'est ainsi seulement que de ce rapport naît un jugement, c'est-à-dire un rapport objectivement valable et qui se distingue suffisamment du rapport de ces même représentations dans lequel la valeur serait simplement subjective, comme du rapport qui résulte des lois de l'association.

 

Nécessité de l'exemple dans l'usage du jugement :

C'est pourquoi on peut se tromper dans l'application de ces règles : soit parce que l'on manque de jugement naturel, sans manquer cependant d'entendement et que, s'ils voient bien le général in abstracto, ils sont incapables de distinguer si un cas y est contenu in concreto, soit parce qu'ils n'ont pas été exercés à ces jugement par des exemples et des affaires réelles. En, effet l'unique et grande utilité des exemples est-elle qu'ils aiguisent le jugement : les exemples sont donc les béquillent (litt. les roulettes) du jugement et celui-là ne saurait s'en passer à qui manque de don naturel (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, Intro., p149).

Jugement analytique et jugement synthétique :

Du jugement analytique :

Dans un jugement analytique, je m'en tient au concept donné :

 

1. Si le jugement est affirmatif, je ne fais qu'ajouter à ce concept ce qui est déjà pensé en lui ;

 

2. si le jugement est négatif, je ne fais qu'exclure du concept son contraire (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, ch 2, sec 2, p160).

 

Du jugement synthétique :

Dans les jugement synthétiques, je dois partir du concept donné pour considérer en rapport avec lui quelque chose d'entièrement différent de ce qui était pensé en lui ; ce rapport n'est jamais ni un rapport d'identité, ni un rapport de contradiction, et donc, il est incapable de démontrer soit la vérité, soit l'erreur du jugement en lui-même.

Temps comme médium entre tous les jugements synthétiques :

Dés lors que l'on veut comparer synthétiquement deux concepts il nous faut un troisième terme : celui-ci ne peut être qu'un ensemble dans lequel toutes nos représentations sont contenues, à savoir le sens interne, et ce qui en est la forme a priori, le temps.

En effet la synthèse des représentations repose sur l'imagination et leur unité synthétique (qui est requise dans le jugement), sur l'unité de l'aperception. C'est donc là qu'il faudra chercher la possibilité de jugements synthétiques et aussi la possibilité des jugements synthétiques purs, ces jugements sont nécessaires si l'on doit arriver à une connaissance des objets basée uniquement sur la synthèse des représentations (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, ch 2, sec 2, p160).

Principe suprême de tous les jugements synthétiques :

Le principe suprême de tous les jugements synthétiques est que tout objet est soumis aux conditions nécessaires de l'unité synthétique du divers de l'intuition dans une expérience possible (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, ch 2, sec 2, p161).

Possibilité des jugements synthétiques a priori :

Les jugements synthétiques a priori sont possibles, quand nous rapportons à une connaissance expérimentale possible en général les conditions formelles de l'intuition a priori, la synthèse de l'imagination et son unité nécessaire dans une aperception transcendantale, et que nous disons : les conditions de la possibilité de l'expérience en général sont aussi des conditions de la possibilité des objets de l'expérience et ont pour ce motif une valeur objective dans un jugement synthétique a priori (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, ch 2, sec 2, p161).

 

Jugement et anthropologie :

La stupidité est proprement ce que l'on nomme par manque de jugement, et à ce vice, il n'y a pas de remède. Une tête obtuse ou bornée en laquelle il ne manque que le degré d'entendement convenable et de concepts qui lui soient propres, peut fort bien arrivé par l'instruction jusqu'à l'érudition (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Analytique transcendantale, Livre II, Introduction, np148).

 

Juste (Recht, rectum) :

Juste et injuste dans les solutions des sciences :

Ce qui est juste ou injuste dans tous les cas possibles, il faut qu'on puisse le savoir en vertu de la règle, puisqu'il s'agit ici de notre obligation et que nous n'avons pas d'obligation vis-à-vis de ce que nous ne pouvons pas savoir (Critique de la raison pure, Logique transcendantale, Dialectique transcendantale, Livre II, Ch 2, Sec 4, p365).

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