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Valeur (Wert):

S'il existait en revanche des êtres raisonnables, mais dont la raison ne serait capable de donner une valeur à l'existence des choses qu'à l'intérieur seulement du rapport de la nature à eux-mêmes (à leur bien-être), sans pouvoir se donner à elle-même une telle valeur originairement (dans la liberté), il y aurait bien alors des fins (relatives) dans le monde, mais il n'y aurait aucun but final (absolu), parce que l'existence de ces êtres raisonnables serait toujours dépourvue de fin (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §87, p256).

Vertu (Tugend):

Vie (Leben):

Du bonheur comme principe de vie:

Si la valeur de la vie est estimée d'après ce dont on jouit, c'est-à-dire la fin naturelle de tous les penchants dans leur ensemble (le bonheur) alors elle tombe au-dessous de zéro, en effet qui voudrait recommencer une vie sous les mêmes conditions ou même selon un plan nouveau qu'il aurait lui-même élaboré (cependant conforme au cours de la nature), mais qui ne serait établi que pour la jouissance?

De l'action comme principe de la vie:

La valeur de la vie se définit d'après ce qu'elle renferme en elle, lorsqu'elle est conduite d'après la fin que la nature se propose à notre égard, c'est-à-dire d'après ce que l'on fait, alors que nous sommes cependant toujours que des moyens pour une fin dernière indéterminée. Il ne reste donc en définitive que la valeur que nous donnons nous-mêmes à notre vie, non seulement en agissant, mais aussi en agissant de matière finale, d'une manière si indépendante de la nature, que même l'existence de la nature ne peut être fin qu'à cette condition (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §83, np243-244).

Volonté (Wille):

La volonté serait la faculté de désirer dans la mesure où elle n'est déterminable que par des concepts, c'est-à-dire conformément à la représentation d'une fin (Critique de la faculté de juger, Section I, Livre I, §10, p63).

Vraisemblance (Scheinbarkeit):

La vraisemblance est une partie d'une certitude possible dans une certaine série de raisons (ces raisons comparées à la preuve suffisante sont comme des parties par rapport à un tout) (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §90, p269).