Introduction à la philosophie critique d'Emmanuel Kant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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R : Raison (Vernunft): La raison est la faculté d'agir selon des fins (la volonté) (Critique de la faculté de juger, Section I, Analytique, §64, p189). La raison, dans la contemplation théorique de la nature, doit admettre l'Idée d'une nécessité inconditionnée de son fondement originaire autant qu'elle présuppose, au point de vue pratique, sa propre causalité inconditionnée (par rapport à la nature), c'est-à-dire la liberté, puisqu'elle est consciente de son commandement moral (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §76, p217).
Réel : Il signifie l'acte de position de la chose en soi même (en dehors de ce concept) (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §76, p216).
Religion (Religion): C'est la morale en relation avec Dieu comme législateur (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §89, p265). C'est la connaissance de nos devoirs comme des ordres divins (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p282).
Représentation (Vorstellung): Toutes les représentations en nous, qu'elles soient objectivement simplement sensible ou entièrement intellectuelles, peuvent toutefois subjectivement être liées au plaisir ou à la douleur, si imperceptibles qu'ils soient l'un et l'autre (les représentations affectent toutes en effet le sentiment vital et il n'en est aucune qui, en tant que modification du sujet, puisse être indifférente), il est même incontestable, comme le soutenait Epicure, qu'en définitive, le plaisir et la douleur sont toujours corporels, qu'ils débutent par l'imagination ou même par des représentations de l'entendement, parce que la vie sans le sentiment du corps n'est que conscience de son existence, et non sentiment du bien-être ou de son contraire, c'est-à-dire de la stimulation ou de l'arrêt des forces vitales; c'est que l'esprit est en soi-même uniquement vie (c'est le principe vital) si bien qu'il faut chercher les obstacles et les secours en dehors de l'esprit, dans l'homme lui-même, par conséquent dans l'union de l’âme et du corps. (Remarque générale sur l'exposition des jugements réfléchissants p113). Si l'on place la satisfaction prise à un objet toute entière en ceci, que cet objet, ou par son attrait ou par l'émotion qu'il suscite, soit source de contentement, il ne faut pas attendre de quelqu'un d'autre qu'il adhère au jugement esthétique que nous portons, car là-dessus c'est a bon droit que chacun ne consulte que son sens particulier. Aussi bien toute censure du goût disparaît complètement; il faudrait alors faire de l'exemple, que donnent d'autres sujets par l'accord contingent de leur jugement, un commandement (Gebot) de notre approbation, mais il est à présumer que nous nous dresserions contre ce principe et que nous réclamerions du droit naturel de soumettre à son propre sens en non à celui d'autrui le jugement, qui repose sur le sentiment du bien-être personnel. Si donc le jugement de goût ne doit pas valoir égoïstement, mais d'après sa nature interne, c'est-à-dire pour lui-même, et non en raison des exemples, que d'autres peuvent donner de leur goût, et par conséquent valoir nécessairement d'une manière plurale, si on le considère comme digne de pouvoir exiger en même temps que tout un chacun doive y donner son assentiment: alors il doit y avoir à son fondement un principe a priori quelconque (que celui-ci soit objectif ou subjectif) que l'on obtiendra jamais par la découverte des lois empiriques des modifications de l'esprit; c'est que ces dernières ne font que connaître la manière dont on il faut juger, et cela de telle sorte que le commandement soit inconditionné, or c'est là ce que supposent les jugements de goût puisqu'ils veulent lier immédiatement la satisfaction avec une représentation. C'est pourquoi l'exposition empirique des jugements esthétiques peut toujours être donnée en premier, pour présenter la matière d'une recherche supérieure, une étude transcendantale de cette faculté est toutefois possible et appartient par essence à la Critique du goût. En effet si le goût ne possédait pas des principes a priori, il lui serait impossible de diriger les jugements d'autrui et de prononcer avec une apparence de raison des sentences qui les approuvent ou les rejettent (Remarque générale sur l'exposition des jugements réfléchissants p114).
On peut dire de toute représentation qu'il est au moins possible qu'elle soit (en tant que connaissance) liée à un plaisir (Critique de la faculté de juger, Section I, Livre I, §18, p77).
Respect (Achtung): "Le sentiment de l'impuissance de notre faculté à atteindre une Idée, qui pour nous est loi, est RESPECT". (Critique de la faculté de juger, Section I, Livre II, §27, p96).
Or l'Idée de la compréhension de tout phénomène, susceptible de nous être donné dans l'intuition d'un tout, est une Idée qui nous imposée par une loi de la raison, qui ne connaît aucune autre mesure déterminée, valable pour tous et immuable que le tout absolu. Ainsi l'effort, visant à retenir dans une unique intuition une mesure pour les grandeurs, dont l'appréhension suppose un temps considérable, est un genre de représentation, qui subjectivement considéré est opposé à la finalité, mais qui est requis objectivement pour l'évaluation de la grandeur et qui par conséquent est final; en ceci cette même violence, qui est faite au sujet par l'imagination, est considérée comme finale pour la destination de l'esprit tout entière (Critique de la faculté de juger, Section I, livre II, §27, p97).
Rire (Lachen): "Le rire est une affection résultant de l'anéantissement soudain d'une attente extrême" (Critique de la faculté de juger, Section I, livre II, §54, p159).
Il faut qu'il y ait quelque chose d'absurde en tout ce qui doit provoquer un rire vivant et éclatant. Cette transformation, qui assurément n'est pas réjouissante pour l'entendement, réjouit cependant d'une manière très vive mais indirectement pendant un instant. La cause doit donc résider dans l'influence de la sensation sur le corps et dans sa relation d'action réciproque avec l'âme, non que la représentation soit un objet de plaisir, mais uniquement parce qu'elle produit en tant que simple jeu des représentations un équilibre des forces vitales dans le corps (Critique de la faculté de juger, Section I, livre II, §54, p159). |
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