Portrait d'Emmanuel Kant Introduction à la philosophie critique d'Emmanuel Kant
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Vocabulaire: Théorique Pratique Esthétique Anthropologique
Königsberg en 10 images Chronologie contemporaine à Kant
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Vocabulaire esthétique :

D :

Déduction (Deduktion):

La déduction d'un objet est la légitimation de son existence (Critique de la faculté de juger, Section I, livre II, §30, p115).

 

Démonstration (Demonstration) :

Sur le terme de "démontrer": Démontrer signifie présenter en même son concept dans l'intuition (que ce soit en prouvant ou simplement en définissant) ; si l'intuition est a priori on parle de construction du concept mais si l'intuition est empirique, il s'agit de l'exhibition de l'objet, par laquelle la réalité objective du concept est assurée (Critique de la faculté de juger, Section II, remarque I, p167).

 

Démonologie:

C'est une représentation anthropomorphique de l'être suprême (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §89, p264).

 

Devoir (Sollen):

Du fondement du devoir: Le fondement du devoir se trouve dans la loi morale, qui en tant que principe formelle pratique dirige catégoriquement, sans tenir compte des objets de la faculté de désirer (de la matière du vouloir), par conséquent sans tenir compte d'une fin quelconque (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, np274).

 

Dialectique naturelle (Naturell Dialektik):

C'est lorsque dans une antinomie chacune des deux maximes qui se contredisent possède son fondement dans la nature des faculté de connaître (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §69, p202).

 

Dieu (Gott):

Sur la preuve de l'existence de Dieu ou de l'argument moral: Cet argument moral ne saurait donner une preuve objectivement valable de l'existence de Dieu, ni démontrer au sceptique qu'il y a un Dieu, mais que si l'on veut penser avec conséquence au point de vue moral, il doit compter parmi les maximes de sa raison pratique le fait d'admettre cette proposition. Cela ne signifie pas qu'il soit nécessaire d'admettre pour la moralité un bonheur pour tous les êtres raisonnables dans le monde qui soit proportionné à leur valeur morale, mais cela est rendu nécessaire par elle. C'est donc un argument subjectif, suffisant pour des être moraux (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §87, np257).

Cette preuve ne signifie pas qu'il est aussi nécessaire d'admettre l'existence de Dieu que de reconnaître la valeur de la loi morale, et par conséquent que celui qui ne peut se convaincre de la première pourrait se juger libéré des obligations de la seconde (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §87, p257).

Ainsi le fait que de concevoir pour cette création, c'est-à-dire pour l'existence des choses conformément à un but final, il soit nécessaire d'admettre en premier leu un être intelligent (comme pour la possibilité des choses de la nature que nous étions obligés de juger comme des fins) mais un être en même temps moral en tant qu'auteur du monde, par conséquent un Dieu, c'est là une seconde conclusion dont la nature est telle qu'on voit qu'elle est effectuée pour la faculté de juger, d'après des concepts de la raison pratique, pour la faculté de juger réfléchissante.

La réalité d'un auteur suprême, législateur moral, est ainsi suffisamment prouvée simplement pour l'usage pratique de notre raison, sans que l'on détermine quelque chose théoriquement par rapport à son existence.

Apport de la téléologie: De la téléologie physique:

La téléologie physique démontre d'une manière suffisante à partir des fins de la nature et pour la faculté de juger réfléchissante théorique une cause suprême intelligente.

De la téléologie morale:

La téléologie morale obtient le même résultat pour la faculté pratique grâce au concept d'un but final, qu'elle est obligée d'attribuer à la création au point de vue pratique.

Remarque:

La réalité objective de l'Idée de Dieu, comme auteur moral du monde, ne peut certes pas être démontrée seulement par des fins physiques; néanmoins, si la connaissance est liée à celle de la fin morale, , ces fins, en vertu de la maxime de la raison pure de rechercher autant que possible l'unité des principes, sont d'une grande importance pour soutenir la réalité pratique de cette Idée à l'aide de celle que la raison présente pour la faculté de juger au point de vue théorique (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §88, p261-262).

De l'utilité de l'argument moral:

La limitation de la raison, relativement à toutes nos Idées du supra-sensible, aux conditions de son usage pratique possède, en ce qui touche l'Idée de Dieu, une utilité qu'on ne saurait méconnaître et qui consiste en ce qu'elle empêche que la théologie ne se perde dans une théosophie (nuageuse) (dans des concepts transcendants qui troublent la raison), ou ne s'abîme dans une démonologie (une représentation anthropomorphique de l'être suprême), que la religion ne devienne théurgie (une illusion mystique où l'on s'imagine pouvoir avoir le sentiment d'êtres supra-sensibles et inversement pouvoir exercer une influence sur ceux-ci) ou idolâtrie (une illusion superstitieuse en laquelle on imagine pouvoir se rendre agréable à l'être suprême par d'autre moyen qu'une disposition morale) (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §89, p264).

La limitation devrait s'effectuer d'après un principe certain d'après lequel il faut admettre soit qu'il n'est absolument rien qui puisse être déterminé théoriquement (si ce n'est de manière de théorique) par rapport au supra-sensible, soit que notre raison renferme en elle-même une mine encore inexploitée d'on ne sait quelle vastes connaissances, mises en réserves pour nous et nos descendants et susceptibles d'étendre leur savoir.

Du principe de la religion ou de la connaissance théorique de Dieu:

Mais en ce qui touche la religion, en tant que moral en relation avec Dieu comme législateur, si la connaissance théorique de Dieu devait venir en premier, il faudrait que la morale se règle sur la théologie et dés lors non seulement on substituerait à la législation nécessaire et intérieure de la raison la législation extérieure et arbitraire d'un être suprême, mais encore tout ce que notre compréhension de la nature de cet être suprême peut avoir de défectueux s'étendrait aux prescriptions morales et rendant immorale la religion la pervertirait.

De la faculté de connaissance théorique comme fil conducteur du jugement rationnel de notre destination:

C'est lorsque en ce qui touche l'espérance d'une vie future, au lieu du but final, qu'il nous faut réaliser nous-mêmes, conformément à la prescription de la loi morale, nous choisissons d'interroger notre faculté de connaissance théorique comme fil conducteur du jugement rationnel sur notre destination (ce qui n'est considéré comme nécessaire ou acceptable qu'au point de vue pratique), il apparaît alors que la doctrine de l'âme dans cette perspective ne nous donne rien de plus qu'un concept négatif de notre être pensant: elle montre qu'aucune de ses actions et qu'aucun phénomène du sens interne ne peut recevoir une explication matérialiste et en conséquence que toute notre faculté théorique de connaître ne saurait absolument pas porter un jugement déterminant et augmentant notre savoir sur la nature des phénomènes du sens interne et sur la durée ou l'extinction de la personnalité après la mort.

Ainsi on voit que la théologie ne pourra jamais devenir pour nous théosophie mais demeure bien plutôt une simple anthropologie du sens interne, c'est-à-dire connaissance de notre moi pensant dans la vie et elle reste en tant que connaissance théorique simplement empirique (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §89, p265).

Des différentes preuves possibles de l'existence de Dieu: De la preuve logique:

Comme aucune de nos intuitions possibles ne correspond au concept d'un être qu'il faut chercher au-delà de la nature et que ce concept même, dans la mesure où il doit être théoriquement déterminé par des prédicats synthétiques, demeure toujours pour nous problématique, il ne peut absolument pas y avoir une connaissance de cet être (connaissance qui à tout le moins élargirait l'étendue de notre savoir théorique) et que le concept particulier d'un être supra-sensible ne saurait être subsumé sous les principes à ce concept; la raison en est que ces principes n'ont de valeur que pour la nature, comme objets des sens (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §90, p268).

De la preuve du raisonnement par analogie:

Nous pouvons bien penser la causalité d'un être originaire par rapport aux choses du monde, en tant que fins naturelles, par analogie avec un entendement comme principe des formes de certaines productions, que nous nommons oeuvres d'art, mais de ce que l'on doit attribuer un entendement à ce qui entre les êtres du monde est cause d'un effet jugé comme un produit de l'art, nous ne pouvons aucunement conclure par analogie que cette causalité même que nous percevons en l'homme soit, par rapport à la nature elle-même, propre à un être, qui est entièrement différent de la nature; ceci intéresse précisément le point qui constitue l'hétérogénéité que l'on conçoit entre une cause conditionnée d'une manière sensible relativement à ses effets et l'être originaire supra-sensible en son concept même, de telle sorte que l'on ne peut transférer ces qualités à cet être. Justement parce que je ne puis concevoir la causalité divine que par analogie avec une entendement, il m'est interdit de lui attribuer celui-ci au sens propre (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §90, p269).

De la preuve par l'opinion vraisemblable:

En tant que les arguments empiriques ne conduisent à rien de supra-sensible et que dans la série qu'ils constituent, rien ne peut combler cette lacune, on n'avance pas le moins du monde dans la tentative pour parvenir grâce à ceux-ci au supra-sensible et à une connaissance de celui-ci et il s'ensuit qu'il ne se trouve aussi aucune vraisemblance dans un jugement sur le supra-sensible fondé sur des arguments empruntés à l'expérience (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §90, p270).

De la preuve par l'opinion:

C'est une supposition sans fondement que d'admettre la possibilité d'un être supra-sensible déterminé d'après certains concepts, alors qu'aucune d'entre les conditions nécessaires d'une connaissance n'est en ceci donné et qu'il ne reste ainsi comme critérium de cette possibilité que le simple principe de contradiction.

Il s'ensuit qu'en ce qui concerne l'existence d'un être originaire, en tant que divinité, ou de l'âme, comme esprit immortel, il n'est pour la raison humaine aucune preuve au point de vue théorique, qui puisse même produire le plus petit degré d'assentiment, en effet nous ne disposons d'aucune matière pour la détermination des Idées supra-sensible et il nous faudrait donc emprunter celle-ci aux choses dans le monde sensible; mais une telle matière ne convient absolument pas à cet objet; or, en l'absence de toute détermination de celles-ci, il ne reste rien d'autre que le concept d'un quelque chose supra-sensible contenant l'ultime fondement du monde des sens et ceci ne constitue pas encore une connaissance (comme extension du concept) de sa nature interne (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §90, p270).

Dieu comme objet d'opinion et d'hypothèse:

Même si nous pouvions en apparence fonder un concept déterminé d'une cause intelligente du monde sur les fins de la nature, que nous propose en si grand nombre la téléologie physique, l'existence de cet être ne serait pas pourtant objet de croyance. En effet puisque cet être n'est pas supposé en vue de l'accomplissement du devoir, mais seulement pour l'explication de la nature, il ne s'agirait que de l'opinion et l'hypothèse la plus adaptée à notre raison. Or cette téléologie ne conduit nullement à un concept déterminé de Dieu, qui au contraire se rencontre seulement dans celui d'un auteur moral du monde, parce que seul celui-ci indique le but final auquel nous ne pouvons nous ranger qu'autant que nous nous conformons à ce que la loi morale nous impose comme but final, et qui par conséquent nous oblige.

Le concept de Dieu obtient le privilège de valoir comme objet de croyance dans notre assentiment que dans la mesure où c'est seulement par la relation à l'objet de notre devoir, comme constituant la condition de possibilité d'en atteindre le but final. En ce sens ce même concept ne saurait à son objet valeur de fait: c'est bien que la nécessité du devoir soit clair pour la raison pratique, que la réalisation cependant de son but final n'est admise qu'en vue de l'usage pratique de la raison et n'est pas ainsi, comme le devoir lui-même, pratiquement nécessaire (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p273-274).

De la preuve ontologique de l'existence de Dieu:

La preuve ontologique de l'existence de Dieu à partir du concept d'un être originaire consiste soit à conclure à partir de prédicats ontologiques, par lesquels seulement il peut être pensé comme complètement déterminé, à son existence absolument nécessaire, soit à conclure à partir de la nécessité absolue de l'existence d'une chose, quelle qu'elle soit, aux prédicats de l'être originaire: en effet, au concept d'un être originaire appartient, afin que celui-ci ne soit pas dérivé, la nécessité inconditionnée de son existence et (pour se la représenter) la détermination complète par son simple concept. Or on croyait trouver ces deux conditions dans le concept de l'Idée ontologique d'un être le plus réel possible: de là résultèrent deux preuves métaphysique:

De la preuve ontologique:

La preuve se fondant sur un simple concept métaphysique de la nature concluait du concept de l'être le plus réel possible à son existence absolument nécessaire: en effet disait-on si cet être n'existait pas, il lui manquerait une réalité, à savoir l'existence.

De la preuve métaphysique-cosmologique:

Cette preuve concluait de la nécessité de l'existence d'une chose quelconque à sa détermination absolue en tant qu'être le plus réel possible, parce que tout existant est complètement déterminé, tandis que ce qui est absolument nécessaire doit être complètement déterminé par son concept; or cela ne peut se rencontrer que dans le concept d'une chose qui est la plus réelle possible.

De la preuve de la téléologie physique:

Cette preuve qui se fonde sur un concept naturel, qui peut seulement être empirique mais qui cependant doit conduire par-delà les limites de la nature, ne saurait être que la preuve suivant les fins de la nature: le concept de celle-ci ne peut être acquis c'est-à-dire , mais seulement être donné par l'expérience, cependant il nous promet du fondement originaire de la nature un concept tel que, parmi tous ceux que nous pouvons concevoir, seul il convient au supra-sensible, à savoir le concept d'un entendement suprême comme cause du monde; et il réalise parfaitement, en fait, cette promesse d’après les principes de la faculté de juger réfléchissante, c'est-à-dire d'après la constitution de notre faculté humaine de connaître. Il reste à savoir si une telle preuve peut fournir à partir des mêmes données le concept d'un être suprême et ainsi un concept suffisamment déterminé pour l'Idée d'un but final de l'existence du monde (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p278).

Mais sans qu'on s'y aperçoive, il se mêle à cette preuve dans la conclusion la preuve morale existant en tout homme et qui meut si profondément son esprit, et d'après laquelle on attribue à l'être, qui se révèle dans les fins de la nature avec un art si incompréhensible, un but final, et par conséquent la sagesse complètent ainsi arbitrairement les lacunes encore inhérentes à cet argument.

La preuve physico-téléologique a pour seul mérite de guider dans sa contemplation du monde sur la voie des fins, et ce faisant vers un auteur intelligent du monde (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p279).

Si l'argument physico-téléologique suffisait pour la preuve cherchée, ce serait très satisfaisant pour la raison spéculative, on aurait espoir de produire une théosophie, c'est-à-dire une science théorique de la nature divine et de son existence, qui suffirait à l'explication de la constitution du monde et en même temps à celle de la détermination des lois morales. De même si la psychologie suffisait pour parvenir à la connaissance de l'immortalité de l'âme, elle rendrait possible une pneumatologie, qui serait tout autant la bienvenue pour la raison spéculative.

Mais l'argument physico-téléologique est insuffisant pour la téléologie, parce qu'il ne donne, ni ne peut donner aucune concept de l'être suprême suffisamment déterminé à cet effet; et c'est ailleurs qu'il faut prendre ce concept, ou il faut remédier à son absence par une addition arbitraire (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p281).

De la preuve morale de l'existence de Dieu:

Ainsi seule la preuve morale produit la conviction, et même au point de vue moral seulement, auquel chacun sent intimement qu'il consent, en effet, alors que la preuve physico-téléologique a pour seul mérite de nous guider vers un auteur intelligent du monde, la relation morale à des fins et l'idée d'un tel législateur, comme concept théorique semblent toutefois procéder naturellement à cette preuve (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p279-280).

Mais la preuve morale de l'existence de Dieu ne complète pas à proprement parler simplement la preuve physico-téléologique pour que celle-ci soit une preuve achevée, mais c'est une preuve particulière qui supplée au manque de conviction résultant de cette dernière. La preuve morale qui ne prouve l'existence de Dieu qu'au point de vue pratique garderait encore toute sa force, si dans le monde nous ne trouvions aucune matière équivoque pour la téléologie physique. La raison, laissée ici sans direction par les concepts de la nature, trouverait dans le concept de liberté et dans les Idées morales qui se fondent sur lui une raison suffisante au point de vue pratique pour postuler le concept qui leur convient d'un être originaire, c'est-à-dire celui d'une divinité, ainsi que de la nature comme un but final conforme à celle-ci et à ses lois, eu égard certes au commandement inflexible de la raison pratique.

Mais que dans le monde réel il y ait pour les êtres intelligents une riche matière à téléologie physique, c'est là ce qui sert de confirmation à l'argument moral, dans la mesure où la nature peut établir quelque chose d'analogue aux Idées (morales) de la raison.

De la téléologie morale:

La téléologie morale, qui n'est pas moins solidement fondée que la téléologie physique et qui mérite bien plus la préférence, puisqu'elle s'appuie a priori sur des principes inséparables de notre raison, conduit à un concept déterminé de la cause suprême comme cause du monde d'après des lois morales, par conséquent au concept d'une cause qui satisfait notre but final moral; pour cela il ne faut rien moins que l'omniscience, la toute-puissance, l'omniprésence, etc... , en tant qu'attributs naturels, que l'on doit concevoir comme liés au but final moral, qui est infini, et comme étant adéquat à celui-ci, elle peut donc nous procurer toute seule le concept d'un auteur unique du monde, valable pour une théologie.

De cette manière une théologie conduit immédiatement à la religion, c'est-à-dire à la connaissance de nos devoirs comme des ordres divins, et cela parce que la connaissance de notre devoir, et du but final qui nous est imposé par la raison, a pu d'abord produire d'une manière déterminée le concept de Dieu (Critique de la faculté de juger, Section II, Dialectique, §91, p282).

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