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Vocabulaire pratique :
S :
Sagesse (Weisheit):, Saint (Heilig):, Sainteté (Heilgkeit):, Schéma (Schema):, Sciences et lois (Wissenschaft):, Sens (Sinn):, Sensibilité (Sinnlichkeit):, Sentiment (Gefühl):, Sentiment de plaisir et de peine:, Sujet (Subjekt):, Supra-sensible Übersinnlich):, Sympathie (Mitgefühl):, Système (System):
Sagesse
(Weisheit):
Elle consiste dans l'accord de la
volonté d'un être avec sa fin ultime (Doctrine de la vertu,
p 116).
1) Le début
de la sagesse humaine:
C'est cette connaissance morale de soi
qui suppose que l'on pénètre dans les profondeurs de l'âme
les plus difficiles à sonder ou dans l'abîme du cœur (Doctrine
de la vertu, p 115).
2) L'exigence de
la sagesse:
La sagesse exige de l'homme tout d'abord
qu'il balaye ses obstacles intérieurs (la mauvaise volonté)
et qu'ensuite il travaille au développement des dispositions originelles
inaliénables d'une bonne volonté cachée en lui (Doctrine
de la vertu, p 116).
Saint
(Heilig):
1) Le devoir saint:
C'est un devoir dont la violation peut
anéantir le mobile moral de la bienfaisance (Doctrine de la vertu,
p 132).
2) Un objet saint:
On appelle saint l'objet moral relatif
à l'obligation qui n'est jamais parfaitement épuisée
par aucun acte qui lui soit conforme (Doctrine de la vertu, p 132).
Sainteté
(Heilgkeit):
Volonté sainte:
C'est une volonté qui n'est pas
capable d'aucune maxime contradictoire avec la loi morale.
La sainteté
de la volonté:
La sainteté de la volonté
est une Idée pratique qui doit servir de type; s'en approcher indéfiniment
est la seule chose qui convienne à tous les êtres finis et
doués de raison (Critique de la raison pratique, p33).
Schéma
(Schema):
Schématiser c'est passer du
principe pur à un usage pratique (Doctrine de la vertu, p 146).
Sciences
et lois (Wissenschaft):
-
des lois de la nature: la science en
est la physique ou philosophie naturelle;
-
des lois de la liberté: la science
en est l'éthique ou philosophie morale (Fondement, p44).
Sens
(Sinn):
Ils expriment un rapport de la représentation
au sujet d'après des sentiments (Critique de la raison pratique,
p20).
Ils ont rapport la philosophie théorique
et exprime la représentation d'un objet, soit par le sens externe
(l'espace), soit par le sens interne (le temps), mais tous les objets sont
dans le temps, aussi bien ceux du sens externe que ceux du sens interne
car les représentations des deux sortes d'objets sont toujours des
représentations et en ce sens elles appartiennent en totalité
au sens interne (Doctrine du droit, p88).
Le sens interne:
C'est une faculté théorique
de perception rapportée à un objet (Doctrine de la vertu,
p 71).
Sensibilité
(Sinnlichkeit):
En tant que la sensibilité
est le subjectif de nos représentations, l'entendement rapporte
toute d'abord les représentations un objet, c’est-à-dire
qu'il ne pense une chose que par leur médiation. Mais le subjectif
de nos représentations peut ou bien être tel qu'il puisse
aussi être rapporté un objet en vue de sa connaissance, selon
sa forme et sa matière, et dans la premier cas il se nomme l'intuition
pure, mais dans le second la sensation,; et alors la sensibilité
est défini comme étant la capacité d'avoir des représentations
pensée et est le sens. Ou alors le subjectif de la représentation
ne peut absolument pas devenir un élément de connaissance,
parce qu'il ne contient simplement que son rapport au sujet et rien qui
puisse servir la connaissance de l'objet, et en ce cas la capacité
de la représentation est dite sentiment (np85-86).
Sentiment
(Gefühl):
Le sentiment, qu'il soit pathologique
ou purement esthétique ou même moral, est la matière
de la volonté, de la fin et non de la forme de la volonté
c'est-à-dire de la loi (Doctrine de la vertu, p 45).
C'est la réceptivité
du plaisir ou de la peine, en ce sens c'est la capacité d'avoir
du plaisir ou de la peine en raison d'une représentation parce que
ces deux états ne contiennent que ce qui est le subjectif simple
dans le rapport avec nos représentation et n'ont aucune relation
un objet en vue de sa connaissance possible (Doctrine du droit, p85).
Le sentiment moral:
C'est le sentiment de plaisir ou de
peine lié à l'accomplissement ou la transgression d'un devoir.
Ce plaisir n'est que l'effet subjectif dans l'âme de la détermination
de notre arbitre par ces lois et il peut être différent suivant
la différence des sujets (Doctrine du droit, p96).
Sentiment
de plaisir et de peine:
C'est la propriété
du sujet, par rapport à laquelle seule l'expérience de ce
qui est bon ou mauvais peut être faite, comme réceptivité
appartenant au sens interne (Critique de la raison pratique, p60).
Sujet
(Subjekt):
Sujet et devoir:
Le sujet, en tant que personne, doit
être donné comme objet de l'expérience, or dans toute
notre expérience nous n'avons pas connaissance d'un être capable
d'obligation autre que l'homme, donc l'homme ne peut avoir de devoir qu'envers
d'autres hommes (Doctrine de la vertu, p 117).
Supra-sensible
(Übersinnlich):
Les êtres supra-sensibles:
On admet des êtres supra-sensibles
(comme Dieu) d'après une analogie c’est-à-dire d'après
un rapport de la raison pure dont nous nous servons pratiquement relativement
aux êtres sensibles (Critique de la raison pratique, p58).
Sympathie
(Mitgefühl):
Le devoir de sympathie:
La sympathie pour la joie ou la peine
d'autrui est certes le sentiment sensible d'un plaisir ou d'une peine pris
à l'état de contentement aussi bien que de souffrance d'autrui
auquel la nature a rendu les hommes réceptifs. Cette sympathie peut
devenir un moyen pour mettre en oeuvre la bienfaisance active et rationnelle,
et est donc un devoir conditionnel désigné par le terme d'humanité
(Doctrine de la vertu, pratique ou esthétique). C'est un devoir
que de participer activement au déroulement de la peine ou de la
joie d'autrui, et c'est donc un devoir indirect de cultiver en nous les
sentiments naturels (esthétiques) de sympathie en nous-mêmes
et de nous en servir comme d'autant de moyens pour participer au destin
d'autrui en vertu des principes moraux et du sentiment qui leur correspond
(Doctrine de la vertu, p 135).
Système
(System):
Du système
de la critique de la raison:
C'est ce qui ne peut être prouvé
que par la détermination de la raison et il s'agit alors de la distinction
dans notre connaissance du sensible et du supra-sensible (Doctrine du droit,
p80).
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