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Entendement (Verstand):

Il exprime un rapport de représentation à un objet d'après des concepts (Critique de la raison pratique, p20).

Enthousiasme (Enthusiasmus):

C’est une force apparente qui laisse s'exalter jusqu'à l'affection ou plutôt qui laisse dégénérer dans l'affection le vif intérêt que l'on porte au bien lui-même (Doctrine de la vertu, p 81).

Envie (Neid):

C'est un penchant à percevoir avec douleur le bien qui arrive aux autres, quoique le sien n'en soit nullement affecté (Doctrine de la vertu, p 136).

Ce n'est cependant qu'une intention indirectement mauvaise: c'est le déplaisir de voir notre propre bien mis dans l'ombre par celui d'autrui, parce que nous ne savons pas estimer celui-là dans sa valeur intrinsèque, mais seulement en comparaison avec le bien des autres et que c'est ainsi seulement que nous pouvons nous en rendre sensible l'estimation (Doctrine de la vertu, p 136).

L'envie qualifié:

C'est l'envie qui aboutit à l'acte consistant à diminuer le bien d'autrui (Doctrine de la vertu, p 136).

Esthétique (Ästhetisch):

1) l'âme esthétique:

C'est-à-dire l'âme en tant qu'elle est affectée (Doctrine de la vertu, p 71).

2) L'amour esthétique: C. F. : amour esthétique.

3) L'artifice esthétique:

C'est l'expression qui personnifie le vice et la vertu, qui cependant possède un sens moral (Doctrine de la vertu, p 78).

4) L'esthétique des moeurs:

C'est la représentation subjective de la métaphysique des moeurs, en effet les sentiments qui accompagnent la force contraignante de la loi morale en rendent sensible l'efficacité, par exemple: le dégoût, l'horreur, etc. , qui expriment de manière sensible l'aversion morale et servent à retirer leur privilège aux mobiles simplement sensibles.

5) l'état esthétique:

(c'est-à-dire l'affection du sens interne) de l'âme est ou bien un sentiment pathologique, qui précède la représentation de la loi, ou bien un sentiment moral, qui en est la conséquence (Doctrine de la vertu, p 71).

Ethique (Ethik):  c'est un système des fins de la raison pure pratique  c'est une doctrine des fins en ce qu'elle contient des devoirs que l'on ne peut être contraint (Doctrine de la vertu, physiquement) d'observer par autrui.

1) Caractéristique :

Elle nous offre une matière (un objet de libre-arbitre), une fin de la raison pure qu'elle présente en même temps comme une fin objectivement nécessaire c'est-à-dire comme un devoir pour les hommes: la raison législatrice doit donc donner une fin morale qui doit être donnée a priori (Doctrine de la vertu, p 50).

"l'éthique ne donne pas de lois pour les actions mais seulement pour les maximes de l'action" (Doctrine de la vertu, p 60).

2) Le devoir éthique:

Ce sont des règles de l'application du principe de la vertu (suivant la forme) aux cas qui se présentent dans l'expérience (la matière), modifiées suivant la différence des sujets et c'est pourquoi, comme toute division empirique elles n'autorisent aucune classification assurée et complète (Doctrine de la vertu, p 146).

3) L'éthique considérée dans son principe formel:

C'est la science de l'obligation, c'est-à-dire l'intention vertueuse comme principe subjectif de la détermination à remplir son devoir, qui s'impose sans s'appuyer sur une législation extérieure possible.

4) Le commandement universel éthique:

  "Agis par devoir conformément au devoir" (Doctrine de la vertu, p 62).

Extravagance :

C'est un défaut d'intelligence offensant qui consiste à se servir de moyens qui doivent produire chez les autres exactement le contraire du but que l'on poursuit (Doctrine de la vertu, p 143).