Portrait d'Emmanuel Kant Introduction à la philosophie critique d'Emmanuel Kant
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Königsberg en 10 images Chronologie contemporaine à Kant
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Vocabulaire anthropologique :

P :

Paresse:

C'est le penchant à prendre du repos sans avoir travaillé, quand on est en bonne santé. En ce sens c'est le vice qui semble mériter le plus de mépris (Didactique anthropologique, § 87/p127).

 

Passion:
 

C'est l'inclination que la raison ne peut pas maîtriser ou n'y parvient qu'avec peine (Didactique anthropologique, § 73/109). En ce sens, la passion, en tant que disposition de l'esprit relevant de la faculté de désirer, se donne le temps et, aussi puissante qu'elle soit, elle réfléchit pour atteindre son but (Didactique anthropologique, § 74/p110). Elle est donc la tendance qui empêche que la raison ne la compare pour faire pour faire un choix, avec la somme de toutes les tendances, autrement dit les passions, en tant qu'elles empêchent la raison de comparer, de faire un choix, porte le plus grand préjudice à la liberté (Didactique anthropologique, § 80/p119). Ces passions ne sont que des désirs d'homme à homme (Didactique anthropologique, § 82/p122).

Les présupposition de la passion: La passion présuppose toujours chez le sujet la maxime d'agir selon un but prédéterminé par l'inclination. Elle est donc toujours associée à la raison; et on ne peut pas plus prêter des passions aux simples animaux qu'aux purs êtres de raison (Didactique anthropologique, § 81/p120). De la passion de la haine: Elle prend son temps pour s'enraciner profondément et penser à l'adversaire (Didactique anthropologique, § 74/p109). De la passion comme manie (des honneurs, de la vengeance et du pouvoir) : C'est la passion qui ne réside pas dans le fait d'être épris: quand l'ultime désir a obtenu satisfaction (par le plaisir), le désir, celui du moins qui s'adresse à la personne en question, cesse aussitôt, on peut donc appeler passion le fait d'être passionnément épris (aussi longtemps que l'autre continue à se dérober), mais non pas l'amour physique: celui-ci, du point de vue de l'objet, ne comporte pas de principe constant. Ces manies, du moment qu'on ne peut les satisfaire complètement doivent être mises au nombre des passions comme autant de maladies qui ne connaissent point de remède (Didactique anthropologique, § 80/p120). Passion et raison pratique: Les passion sont une gangrène pour la raison pure pratique et la plupart du temps elles sont inguérissables car le malade ne veut pas être guéri, et se soustrait à l'emprise du principe qui seul pourrait opérer cette guérison.

La raison dans le domaine de la sensibilité pratique va de l'universel au particulier, selon le principe qu'il ne faut pas, au profit d'une seule tendance, rejeter toutes les autres dans l'ombre ou les tenir à l'écart, mais considérer que chaque tendance peut subsister avec la somme de tous les autres (Didactique anthropologique, § 81/p120).

Emotion, passion et liberté: Les passions ne sont pas simplement comme les émotions des dispositions malheureuse qui portent en elles beaucoup de mal; elles sont sans exception mauvaises, et le désir le meilleur, même s'il s'adresse (dans sa matière) au domaine de la vertu, à la bienfaisance par exemple, devient (Didactique anthropologique, p our la forme), dés qu'il s'épanouit en passion, non seulement nuisible du point de vue pragmatique, mais moralement condamnable (Didactique anthropologique, § 81/p120).

En effet quand l'émotion porte un préjudice momentané à la liberté et à la maîtrise de soi-même, la passion en fait fi et trouve plaisir et satisfaction dans l'esclavage. Et cela parce que, pendant ce temps, la raison ne se relâche pas dans son appel à la liberté intérieure et le malheureux soupire dans ses chaînes dont il ne peut pourtant pas se délivrer; désormais elles sont en quelque sorte greffées sur ses membres (Didactique anthropologique, § 81/p120).

De l'ambitieux passionné: C'est un homme aveugle à ses fins auxquelles le convient toutes ses tendances, et c'est une folie (de prendre un élément de la fin pour le tout) qui contredit la raison dans son principe formel (Didactique anthropologique, § 81/p120). Division des passions: Des passions relevant des tendances naturelles ou de la tendance à la liberté comme passion ou de la passion dite ardente:

Les passions, en tant qu'elles sont la tendance à la liberté et la tendance à la reproduction, peuvent être dites passions ardentes. En effet, c'est la plus violente de toutes les passions chez l'homme de nature, en un état où il est inévitable que les hommes élèvent les uns à l'égard des autres des prétentions réciproques. Le concept de liberté entre toutes les lois morales éveille une émotion appelée enthousiasme, même la représentation purement sensible de la liberté extérieure suscite la tendance à s'y attacher ou à l'étendre, par analogie avec le concept de droit, jusqu'à la passion violente (Didactique anthropologique, § 82/p121).

Des passions relevant des tendances née de la culture ou de la passion dite froide:

Ces passions sont la manie d'honneur, du pouvoir et de la possession, elles ne sont pas liées à la fougue d'une émotion, mais à l'opiniâtreté d'une maxime établies pour certains buts.

Comme ces tendances visent seulement la possession de moyens qui satisfassent toutes les tendances directement intéressées à un objet, elles sont dans cette mesure un vernis de raison: elles s'orientent en effet vers l'idée d'un pouvoir lié à la liberté qui permettrait d'atteindre en général les buts qu'on se propose. En ce sens, les possessions de moyen pour des fins quelconque a bien plus d'ampleur que ce qui incline à une tendance singulière et à sa satisfaction, c'est pour quoi elles sont des tendances délirantes c’est-à-dire qui établissent une équivalence entre la valeur réelle des choses et la simple opinion qu'en ont les autres (Didactique anthropologique, § 82/p123).

De la tendance à pouvoir exercer en général un influence sur les autres hommes: Cette tendance est celle qui s'approche le plus de la raison technique et pratique et des maximes de prudence, en effet, régner sur les tendances des autres, de manière à les infléchir et à les déterminer selon ses propres intuitions, équivaut à s'emparer d'eux pour en faire de simples instruments de sa volonté, en ce sens ce pouvoir comporte trois forces:

- l'honneur, la puissance et l'argent;

si on les possède (au moins deux d'entre elles), on a prise sur les gens et on peut les utiliser à ses propres fins. Les tendances qui s'y rapportent, quand elles se transforment en passion, sont:

- la manie de l'honneur;

- la manie de la domination;

- la manie de la possession;

c'est alors que l'homme devient le jouet (la dupe) de ses propres tendances et l'utilisation de tel moyen lui fait manquer le but final. c'est en ce sens que les passions sont des faiblesses manifestes à l'égard de ce que la raison prescrit à l'homme: c'est une situation d'esclavage qui permet à un autre d'utiliser un homme, par l'intermédiaire de ses tendances, pour ses propres fins (Didactique anthropologique, § 84/p123-124).

De la manie d'honneur:

La manie d'honneur est cette faiblesse des hommes qui permet d'influer sur eux par leur opinion. Il s'agit de l'effort pour se faire une réputation honorifique, à laquelle suffit l'apparence.

Cet orgueil (qui prétend forcer les autres à s'apprécier moins que nous, folie qui agit contre ses propres fins), il suffit de le flatter et par cette passion on a barre sur le sot.

L'arrogance est un appétit d'honneur qui manque son but et agit contre ses propres fins, on ne peut pas la considérer comme un moyen délibéré d'utiliser les autres pour ses propres fins (Didactique anthropologique, § 84/p124).

De la manie de domination:

La manie de domination est celle qui commence par la crainte

d'être dominé par les autres, et elle veille à prendre sur eux en temps utile l'avantage de la force; d'un côté, on soulève leur opposition, ce qui n'est pas adroit, et de l'autre, on va à l'encontre de cette liberté dans les lois à laquelle chacun peut prétendre (ce qui est injuste).

De la manie de posséder:

la manie de la possession est cette faiblesse qui permet d'influer sur les hommes par leur intérêt: la manie de posséder suppose une puissance dont on croit qu'elle suffit pour remplacer toutes celles qui manquent. C'est une passion qui ne peut plus être modifiée une fois qu'elle est installée (Didactique anthropologique, § 84/p125).

Ces trois passions provoquent les trois sentiments suivants: la haine, la crainte et le mépris (Didactique anthropologique, § 84/p126).

De la tendance qui procède de l'illusion en tant qu'elle est une passion:

De l'égarement intérieur:

C'est l'illusion comme mobile des désirs, qui dans l'ordre de la pratique tient pour objectif ce qu'il y a de subjectif au principe de l'action. En effet la nature cherche de temps en temps à stimuler plus vivement la force vitale, à cette fin, elle fait miroiter aux yeux de l'homme naturellement paresseux des objets de son imagination, comme autant de fin réelles qui fournissent assez de besogne à son inertie pour les choses sérieuses et le font beaucoup travailler sans rien faire. Ces tendances relevant de l'illusion, précisément parce que la fantasmagorie est auto-créatrice, sont susceptibles de devenir hautement passionnées, si elles reposent sur une émulation des individus entre eux. Le bien-être qu'on éprouve au cours d'une pareille excitation (due au jeu) parce qu'il est intimement lié à des idées illusoires (au mauvais sens du terme) suscite pour cette raison même, un penchant à une passion d'une grande violence et d'une longue durée. Or en tant que les tendances relevant de l'illusion rendent superstitieux l'homme faible et rendent faible les superstitieux, elles l'inclinent à attendre des circonstances qui ne peuvent pas être causes naturelles (quelque objet de crainte et d'espoir) des effet qui l'intéressent (Didactique anthropologique, § 86/p126-127).

Du désir de vengeance comme passion:

La passion étant une tendance dirigée de l'homme vers l'homme, elle est soit amour, soit haine (Didactique anthropologique, § 82/p123).

Mais puisque le concept de droit, immédiatement issu du concept de la liberté extérieure, est une stimulation bien plus vive et bien plus efficace de la volonté que celui de la bienveillance, la haine née d'une injustice subie, c’est-à-dire le désir de vengeance, est une passion qui naît irrésistiblement de la nature humaine et aussi mauvaise que cette passion puisse être, la maxime de la raison en vertu légitime de justice dont elle est l'analogie se trouve mêlée à cette tendance; elle est par elle-même une des passions les plus violentes, et qui pousse les racines les plus profondes, même quand elle parait se relâcher, elle laisse toujours subsister une haine appelée rancune qui couve comme un feu sous la cendre (Didactique anthropologique, § 83/p123).

  Passion et excès:

 

" Celui qui se tranche la gorge dans l'excès d'une passion se laisse patiemment faire une suture quelques instants après " (Didactique anthropologique, p 80).

 
Pédanterie:

C'est la méticulosité purement formelle (Didactique anthropologique, p 25).

 

Penchant:

C'est la possibilité subjective de former un certain désir qui précède la représentation de son objet (Didactique anthropologique, § 80/p119).

 

Perception:

De la perception claire ou de la clarté: C'est la conscience des représentations qui suffit pour différencier un objet d'un autre (Didactique anthropologique, p 25). De la perception distincte ou de la distinction: C'est la conscience des représentations qui rend claire la composition des représentations: c'est elle qui fait d'une somme de représentations une connaissance (Didactique anthropologique, p 25) :

Toute composition accompagnée de conscience présuppose l'unité de celle-ci et par conséquent une règle pour cette composition, un  ordre se trouve pensé dans cette multiplicité (Didactique anthropologique, p 25).

 De la perception indistincte:

Elle n'est pas la perception confuse: ce qui est confus doit être composé, car dans le simple il n'y a ni ordre, ni confusion: cette dernière est donc la cause de l'indistinction, mais n'en est pas la définition (Didactique anthropologique, p 25).

La perception des sens ou phénomènes internes: C'est la représentation empirique accompagnée de conscience (Didactique anthropologique, p 30).

 

Perfection :

 

La perfection intérieure de l'homme:

 

Elle consiste en ceci: qu'il ait en son pouvoir l'usage de toutes ses facultés pour les soumettre à sa libre volonté. Pour ce faire il est requis que l'entendement commande à la sensibilité mais sans pour autant l'affaiblir (Didactique anthropologique, p 29).

Physiognomie:

C'est l'art de juger un homme d'après ce qu'on peut voir de son physique, et par conséquent de juger l'intérieur par l'extérieur, qu'il s'agisse de son type de sensibilité ou de pensée (Caractéristique anthropologique, p 142). Elle est donc l'art de déceler la vie intérieure de l'homme par l'intermédiaire de certains signes extérieurs involontairement donnés. En ce sens elle n'est pas une science mais un art de cultiver le goût (Caractéristique anthropologique, p 143).

Division de la physiognomie: Dans la forme , les traits et la mimique habituelle du visage (Caractéristique anthropologique, p 143). Nature et physiognomie: La nature nous conduit à la physiognomie en regardant dans les yeux pour chercher ce que nous pouvons attendre des autres, en ce sens c'est la physionomie de l'autre qui décide de notre choix sans être renseigné sur sa valeur morale (Caractéristique anthropologique, p 143).

 

Plaisir:

Plaisir et culture: Il y a une manière de trouver son plaisir et de se cultiver en même temps: celle qui accroît la capacité à jouir de ce plaisir lui-même (dans les sciences et les arts) (Didactique anthropologique, § 63/p98). Le chemin du plaisir: C'est une maxime importante de mesurer le plaisir de telle sorte qu'on puisse toujours en trouver un plus grand car la satiété provoque cet état de dégoût qui fait de la vie un fardeau pour l'homme gâté, et qui sous le nom de vapeur consume les femmes (Didactique anthropologique, § 63/p98). Les maximes du sages pour les jeunes hommes en ce qui concerne leur jouissances et leurs plaisirs:

 

" Prend le travail en affection, refuse les jouissances, non pour y renoncer mais pour les conserver toujours, autant que possible, à ton horizon"
 
" N'émousse pas trop tôt par les plaisirs la sensibilité que tu as en eux" (Didactique anthropologique, § 63/p98).

 

Jugement et plaisir: Quand au plaisir et à la douleur, nous les jugeons d'après une satisfaction ou un désagrément d'un niveau supérieur (d'ordre moral), si nous devons nous les refuser ou nous y abandonner (Didactique anthropologique, § 64/p98) (cf. joie amère, douleur douce).

Du plaisir qu'on se procure à soi-même:

Le plaisir, s'il n'est pas contraire aux lois, procuré est deux fois éprouvé: une fois parce qu'on l'a acquis et une seconde parce qu'on l'a mérité, dans son for intérieur, on met à son compte d'en être l'auteur (Didactique anthropologique, § 65/p99).

Remarque non flatteuse pour l'homme en ce qui concerne la plaisir et la douleur:

" Le plaisir de l'homme augmente s'il le compare à la douleur des autres"
" La douleur de l'homme diminue s'il la compare à ceux qui souffrent autant ou plus que lui"

C'est un effet purement psychologique selon la loi des contrastes: ce n'est pas de l'ordre morale que de souhaiter aux autres du mal afin de pouvoir éprouver d'une manière intime le confort de son propre état. Cet effet s'obtient par la médiation de l'imagination: on partage la souffrance des autres et on est heureux de ne pas subir le même sort, en effet, en comparant sa douleur à toute celle qui auraient pu lui arriver, l'homme la rend plus supportable

(Didactique anthropologique, § 66/p99). C'est pourquoi seule la consolation la plus profonde et la plus facile de toutes les douleurs, est une pensée qu'on peut bien suggérer à un homme raisonnable (Didactique anthropologique, § 66/p100).

 

Plaisir:

Division du sentiment de plaisir et de peine:
PLAISIR/DÉPLAISIR
        SENSIBLE                                                   INTELLECTUEL
LES SENS           IMAGINATION              CONCEPTS               IDÉES
     JOUISSANCE         LE GOUT   
 

 

Pleurs:

C'est une respiration (convulsive) doublée de sanglots. S'ils sont accompagnés de larmes, ils manifestent par leur rôle adoucissant une précaution de la nature pour notre santé. En effet le sentiment qu'on est impuissant en face d'un mal qui suscite une émotion très forte (colère ou tristesse) fait appel aux signes extérieurs et naturels qui d'ordinaire (en vertu du droit du plus faible) désarment une âme virile (Didactique anthropologique, § 79/p117).

 

Pluralisme:

C'est une manière de penser qui consiste à ne pas se considérer ni se comporter comme si on enfermait en soi le tout du monde, mais comme un simple citoyen du monde (Didactique anthropologique, p 19). Le pluralisme est opposé à l'égoïsme.

 

Poésie:

C'est un art de la parole qui, dans certaine disposition, suscite immédiatement l'activité de l'esprit. En ce sens la poésie doit être un art libre qui, pour des raisons de variété, exige de la souplesse et cela parce qu'elle exige pour chacune de ses oeuvres de l'originalité et de la nouveauté (et pour cela même, de la dextérité). Le discours du poète se fait par des vers, c’est-à-dire un discours scandé (parlé sur un mode musical et rythmé).

De la poésie en général: C'est une oeuvre qui unit en sa composition le principe spirituel qui produit des idées et le goût qui ajuste la forme des idées aux lois de l'imagination productrice, afin de façonner ces idées d'une manière originale (sans imitations). Une telle oeuvre d'art peut être appelée également oeuvre poétique; elle peut être peinture, jardin, architecture, musique et oeuvre en vers. De l'ordre qui règne dans la subordination mutuelle de l'entendement et de la sensibilité dans l'art de la poésie et de l'éloquence: L'art de la poésie est un jeu de la sensibilité ordonné par l'entendement;

L'éloquence est une occupation de l'entendement vivifié par la sensibilité;

mais ici et là, l'orateur comme le poète (au sens large) sont des créateurs et produisent d'eux-mêmes dans leur imagination de nouvelles formes (compositions d'éléments sensible).

Du don de création poétique: C'est une aptitude artistique, et, quand il est lié au goût, il suscite pour les beaux-arts un talent dont le but est en partie illusion (illusion douce qui est souvent indirectement salutaire). On doit être né pour cela et on ne peut pas réussir par l'application et l'imitation; de même l'artiste pour réussir dans son travail a besoin en outre de tomber sur un moment d'heureuse disposition, comme si c'était l'instant d'inspiration. De la supériorité de la poésie sur l'éloquence et sur les autres arts en général: C'est parce que la poésie est en même temps musique (elle peut être chantée) et timbre: elle a une sonorité qui est, en elle-même, agréable, ce qui n'est point le cas de la parole pure et simple. En règle générale, la poésie l'emporte sur toute autre forme d'art: sur la peinture (à quoi se rattache la peinture) et la musique et cela parce que la musique n'est un des beaux arts que parce qu'elle sert de véhicule à la poésie qui s'adresse à l'entendement et que les autre arts ne s'adressent qu'aux sens.

 

" Un bon poème est le moyen le plus puissant de vivifier l'esprit"
 
" L'achèvement d'un poème sur un vers que l'on peut retenir comme une sentence produit un plaisir qui se prolonge et redonne valeur à bien des platitudes; voila qui fait donc également partie de l'art du poète"
  Poésie , solennité et sublime: La solennité de la présentation du poète annonçant l'oeuvre d'art est exigée surtout pour la belle représentation du sublime. Si cette solennité est affectée et n'utilise pas le vers on la désigne (Didactique anthropologique, p ar Hugo Blair) comme " de la parole en délire" (Didactique anthropologique, § 71/p105-107).

 

Point de vue:

Le point de vue spéculatif: Il requiert des principes scientifiques a priori (Didactique anthropologique, p 26). Le point de vue empirique et pratique: Il requiert des expériences, c’est-à-dire des jugements, qui peuvent être continuellement confirmés par l'essais et le succès (Didactique anthropologique, p 26).

 

Pragmatique:

L'explication pragmatique: C'est une explication dont on peut se servir pour exercer à son gré sa mémoire (Didactique anthropologique, p 53).

 

Prémonition ou pressentiment:

Elle désigne une sensibilité cachée pour ce qui n'est pas encore présent. En ce sens, toute prémonition n'est que chimère: comment peut on avoir la sensation de ce qui n'est pas encore? (Didactique anthropologique, p 61)

La prémonition anxieuse: Les prémonitions ont, la plus part du temps, une forme anxieuse: l'anxiété qui a ses causes physiques précède, sans que soit déterminé l'objet de la peur (Didactique anthropologique, p 61). La prémonition joyeuse: Certains exaltés soupçonnent le proche dévoilement d'un secret pour lequel l'homme cependant n'a pas de sens récepteur, et ils croient voir apparaître, levant le voile du pressentiment, ce qu'ils attendent de l'intuition mystique (Didactique anthropologique, p 61).

 

Prescience:

C'est une conscience de l'avenir établie en réfléchissant sur la loi de succession des faits (loi de causalité) (Didactique anthropologique, p 61).

 

Proverbe:

Ce n'est pas un mot d'esprit (bon mot), mais c'est une formule devenue commune où s'exprime une pensée qui se propage par imitation ( §55/p87).

 

Psychologie:

C'est le concept qui enveloppe toutes les perceptions internes sous les lois de la nature (Didactique anthropologique, p 27).

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