Introduction à la philosophie critique d'Emmanuel Kant | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Présentation de la philosophie | Biographie | Bibliographie | Le philosophe | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Vocabulaire: | Théorique | Pratique | Esthétique | Anthropologique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Königsberg en 10 images | Chronologie contemporaine à Kant | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
I: Illusion: C'est le leurre qui subsiste, même quand on sait que l'objet supposé n'existe pas, c'est tout ce qui est du domaine de la séduction: le vêtement dont la couleur fait ressortir le visage est illusion (Didactique anthropologique, p 34).
Imagination: C'est la faculté d'intuition sans objet (Didactique anthropologique, p 37). Autrement dit c'est la faculté des intuitions hors de la présence de l'objet (Didactique anthropologique, p 47). Les concepts des objets donnent souvent l'occasion à une image spontanée (de l'imagination productrice) de s'ordonner involontairement à eux. On ne doit attendre rien avec trop d'impatience, parce que l'imagination incline naturellement à aller aux extrêmes, et la réalité est toujours plus limitée que l'Idée qui sert de modèle à sa représentation. Quand une multiplicité, incapable d'attirer sur soi aucune attention, détourne les sens d'une impression plus forte, la pensée n'est pas seulement facilitée, mais elle est aussi vivifiée dans la mesure où elle a besoin d'une imagination plus tendue et plus soutenue pour donner matières aux représentation de son entendement. Limitée strictement à une sensation, la sensibilité ne peut prêter attention (à cause de son accoutumance) à aucune sensation différente ou étrangère, elle ne peut dons être distraite, mais l'imagination peut par là se maintenir d'autant mieux dans sa marche régulière (Didactique anthropologique, p 5152). C'est la faculté de se rendre volontairement présent ce qui est passé (Didactique anthropologique, p 57) (cf.: La mémoire). De la faculté de prévoir ou de deviner ou encore de la prospection: C'est la faculté de se représenter quelque chose comme futur (Didactique anthropologique, p 57). En ce sens, cette faculté est la condition de toute pratique possible et des desseins auxquels l'homme applique l'usage de ses forces. En effet, tout désir comporte une prévision, douteuse ou certaine, de ce que ces forces permettent: on ne tourne les yeux vers le passé (souvenir) que pour rendre possible la prévision du futur car, en général si nous regardons autour de nous, c'est du point de vue du présent, pour nous décider ou pour nous préparer à quelque chose (Didactique anthropologique, p 60). Elle est l'attente des cas similaires et ne requiert pas une connaissance rationnelle des causes et des effets, mais seulement le souvenir des faits observés et de la manière dont ils ont coutume de se succéder: ce sont des expériences répétées qui font naître l'habileté (Didactique anthropologique, p 60). C'est vivre au jour le jour (sans prévoir ni se préoccuper), et en ce sens cela ne fait pas grand honneur à l'entendement humain. Mais, sous réserve que la moralité n'en souffre pas, un homme endurci à tous les événements peut être considéré comme plus heureux que tel autre dont les sombres pensées d'avenir gâtent toujours la joie de vivre (Didactique anthropologique, p 60). Parmi toutes les perspectives que l'homme peut avoir, la plus consolante consiste à penser que son état actuel de moralité a des raisons de durer et de progresser encore (Didactique anthropologique, p 61). Ces deux facultés (de souvenir et de prévoir), dans la mesure où elles appartiennent à la sensibilité se fondent sur l'association des représentations de l'état passé et futur du sujet avec son état présent: elles-mêmes ne sont pas des représentations, mais elles servent à la liaison des perceptions dans le temps, nouant en une expérience qui les associent, ce qui n'est plus avec ce qui n'est encore, par l'intermédiaire de ce qui est présent (Didactique anthropologique, p 57). C'est la faculté de présentation originaire de l'objet qui précède l'expérience, dont les intuitions pures de l'espace et du temps appartiennent à cette forme de représentation (Didactique anthropologique, p 47). Elle fonde une sorte de commerce avec nous-mêmes: il s'agit de simples phénomènes du sens interne, bien qu'ils aient une analogie avec les sens externes (Didactique anthropologique, p 56). L'imagination reproductrice ou de rappel: C'est la faculté de présentation dérivée qui ramène dans l'esprit une intuition empirique qu'on a eu auparavant, en effet toutes les autres intuitions présupposent l'intuition empirique qui s'appelle expérience si elle est liée au concept de l'objet et si par conséquent elle une connaissance empirique (Didactique anthropologique, p 47). Elle diffère de la mémoire (58). Ce que l'homme apprend et mémorise selon les lois de l'imagination reproductrice est fait sans l'aide de l'entendement (Didactique anthropologique, p 69). L'imagination dite fantasmagorique ou imagination créatrice (Didactique anthropologique, p 58) : C'est lorsque la faculté de présentation produit des images involontaires (Didactique anthropologique, p 47). En effet nous jouons souvent et volontiers avec l'imagination; mais l'imagination joue souvent avec nous et parfois à contretemps (Didactique anthropologique, p 52). (cf.: faculté d'invention sensible/figures extravagantes). En ce sens, pour l'imagination productrice, la fantasmagorie, en tant que jeu inintentionnel de l'imagination, est un penchant au mensonge sans vice (Didactique anthropologique, p 56).
IImbécillité ou de l'absence d'âme: On appelle imbécillité une déficience totale de l'esprit, il n'accède même pas à l'usage animal de la force vitale ou ne parvient qu'à une imitation purement mécanique des actions extérieures qui sont possibles aux animaux (Didactique anthropologique, p 79).
IImpatience: C'est le souhait stérile d'anéantie le temps qui sépare le désir de la possession (Didactique anthropologique, § 73/p109).
IImpression:
" L'impression ne désignera rien de plus que la représentation sensible (intuition empirique par opposition aussi bien aux concepts (la pensée) qu'à l'intuition pure (la représentation de l'espace et du temps) " (Didactique anthropologique, p 29). C'est la distinction entre les impressions qui affectent le tout du système nerveux et ceux qui n'affectent que les nerfs appartenant à une certaine partie du corps (Didactique anthropologique, p 37). Des causes qui augmentent ou diminuent l'intensité des impressions sensibles: L'intensité des impressions sensibles est augmentée par: le contraste, la nouveauté, le changement et l'intensification (Didactique anthropologique, p 43). C'est l'opposition qui retient l'attention en juxtaposant, sous un seul et même concept des représentations sensibles qui se contrarient (Didactique anthropologique, p 43). Le nouveau vivifie l'attention, il constitue une acquisition, et la représentation des sens y gagne en force. Le banal et l'habituel l'étouffent (Didactique anthropologique, p 44). La monotonie provoque l'atonie de l'impression sensible et l'affaiblie donc, le changement la restaure (Didactique anthropologique, p 44). L'intensification jusqu'au maximum: Une série continue de représentations sensibles dont les degrés divers se succèdent en ordre croissant, possède un point extrême de tension, s'en approcher provoque une excitation, la dépasser une détente. au point qui sépare les deux états se trouvent le sommet (le maximum) de la sensation: après quoi on devient insensible et par conséquent on perd conscience (Didactique anthropologique, p 45).
Impression de fadeur et de dégoût: Tous deux impliquent un effort pour chasser de soi une représentation offerte pour qu'on en jouisse (Didactique anthropologique, § 67/p102). Improvisation: la 1° est celle qui porte sur la perception de ce qu'il dit au moment même pour le représenter clairement. la 2° est celle qui porte sur la perception rétrospective de ce qu'il a dit. la 3° est celle qui porte sur la perception prospective de ce qu'il veut dire. Si on néglige de placer ces formes d'attention de les placer dans cet ordre, c'est un esprit confus (Didactique anthropologique, p 7677).
Inclination: C'est le désir sensible quand il est habituel (Didactique anthropologique, § 73/p109).
Indifférence:
Instinct: C'est l'impulsion intérieure de la faculté de désirer à prendre possession de cet objet avant qu'on le connaisse (Didactique anthropologique, § 80/p119).
Instruction:
Intensité: L'intensification jusqu'au maximum: Une série continue de représentations sensibles dont les degrés divers se succèdent en ordre croissant, possède un point extrême de tension, s'en approcher provoque une excitation, la dépasser une détente. au point qui sépare les deux états se trouvent le sommet (le maximum) de la sensation: après quoi on devient insensible et par conséquent on perd conscience (Didactique anthropologique, p 45).
Intuition:
Ivresse: C'est un état contre nature qui prive du pouvoir d'ordonner ses représentations sensibles selon les lois de l'expérience pour autant que cette privation est l'effet de la consommation exagérée d'un stimulant (Didactique anthropologique, p 45). Cette inclination très répandue et son influence sur l'usage de l'entendement mérite une attention privilégiée dans une anthropologie pragmatique (Didactique anthropologique, p 49).
Intrépidité: C'est la force du sens intérieur (ataraxia) qui permet de n'être pas facilement effrayé, là où manque l'intrépidité il y a timidité (Didactique anthropologique, § 77/p112). |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Forum | Annuaire philosophique | Histoire chronologique de la philosophie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Votre avis sur le site | Recherche sur l'ensemble du site | Plan du site | Contactez moi | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||